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Quelle société voulons nous ? Optimiser la répartition des biens et des services
Quelle société voulons nous ? Optimiser la répartition des biens et services - Emploi et chômage - Déloc. et Mondial.
2. Optimiser la répartition des biens et services
Optimiser la répartition des biens et des services pose d'abord, bien sûr, la question de l'emploi et du chômage puisque le plus grand nombre de personnes tirent leur revenu de leur salaire.  Cela pose aussi, de manière liée, la question des délocalisations et de la mondialisation et enfin celle des inégalités et de la redistribution
2.1 L'emploi et son corollaire, le chômage :

2.1.1 Constats :
- Alors que la population active française augmente de 150 000 par an, le nombre de postes supplémentaires offerts est de l'ordre de 100 000
- Le taux d'activité des femmes est de 66 % en France ; il est de 64 % dans l'Union européenne à 27
- Néanmoins, en France, le temps de travail des femmes a diminué en 2009 par rapport à 2008, du fait du temps partiel qui concerne plus les femmes que les hommes dont le temps de travail a augmenté, dans le même temps
- Le temps moyen de travail par individu est de 35 heures aussi bien en France qu'en Europe
- La productivité du travail est l'une des plus élevées en France
- En janvier 2010, il y avait 3,9 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi ; en janvier 2011, il y en avait 4,3 millions
2.2.2 Pistes de solutions :
- Finaliser la construction économique européenne en la réorientant vers plus de coopération et moins de compétition
- Finaliser progressivement la construction sociale européenne vers une convergence accrue de nos modèles sociaux ; mettre en place, au besoin, à cette fin, au sein de l'Union, un système incitatif de compensation financière basée sur le différentiel des coûts relatifs des modèles sociaux des pays de l'Union européenne.
- Présenter, au sein du G20, un front commun de l'Union européenne, qui pourrait être conforté par une alliance éventuelle avec les Etats Unis, pour que, d'abord, la Chine consente à relever la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises et, en conséquence, la part de la consommation intérieure dans le PIB tout en développant ses dépenses sociales
- Convenir d'une politique commune d'importations dont le principe consisterait à taxer les produits importés aux frontières de l'Europe. Le montant de cette taxe serait calculé en pourcentage du prix du produit, ce pourcentage représentant le différentiel entre le pourcentage moyen dans leur PIB du coût de revient des modèles sociaux des pays de l'Union européennne (coût de revient d'un modèle social de référence ou, en attente de définition d'un tel modèle, coût de revient moyen des pays membres) et le pourcentage du coût de revient du modèle social dans le PIB du pays exportateur. Cette taxation qui réduirait l'avantage comparatif serait fondée sur un choix légitime : celui de préserver notre modèle social plutôt que prendre le risque de le voir évoluer vers celui actuel des pays émergents. Pour tout pays dont le modèle social serait d'un coût relatif équivalent, la taxation à l'entrée serait nulle.
2.3 Inégalités et redistribution :

              Voir page suivante :
2.1.2 Pistes de solution :
- Voir paragraphe 1.2.2 (cliquer ici)  et paragraphe 2.2.2 (cliquer ici) 
2.2 Les délocalisations et la mondialisation :

2.2.1 Constats :
- L'avantage comparatif de pays émergents tels que la Chine est tel que le niveau de leurs exportations vers le reste du monde remet en cause le tissus industriel des autres pays : il conduit à la fermeture d'usines et à des délocalisations. Sur quoi repose cet avantage comparatif (à partir du principal exemple : celui de la Chine) :
  . Les acquisitions d'entreprises étrangères par des entreprises chinoises se développent (47 milliards de dollars en 2009, soit 6 fois plus qu'en 2005), acquisitions principalement guidées par un souci de rattrapage technologique
  . La part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises représente moins de 50 % (ils représentent 65 % en France)
  . La consommation, en Chine qui représentait 50 % du PIB dans les années 1980 en représente aujourd'hui moins de 35 %.
   . Moins de 4 %  du PIB chinois sont consacrés aux dépenses sociales (21% en France)
- Les pays de l'Union pratiquent, par ailleurs, entre eux, un dumping social
- La construction économique européenne s'est faite, d'abord, sur un modèle de concurrence : de compétition plus que de coopération
- Les entreprises de coopération économique européennes (Ariane, Airbus, ...) ont pourtant été des réussites